Général
Pour les dessins Fabrice Souvereyns part d’un certain nombre de données récurrentes. Le support est toujours un papier simili Japon de même format. Le crayon, complété d’une gomme et d’un couteau, constitue son seul outil de travail. Avec ces moyens minimaux et la « palette de couleurs » qui en résulte, l’artiste déploie une créativité extrême. Le toucher du crayon varie du dur au mou, les lignes sont tantôt fragiles tantôt taillent de profondes encoches. Des gris intenses rivalisent avec des blancs aux nuances grisâtres. Souvereyns ne planifie pas de séries au préalable, chaque dessin est unique. Sans fixer d’histoire ni de thème, il explore d’abord spontanément, utilisant des lignes fluides et se laissant guider vaguement par une observation intense des plantes, du soleil et des nuages, des vagues, de certains motifs textiles aussi. Bientôt, le processus de travail développe une dynamique imprévisible de formes organiques, fait jouer l’opposition entre la surface et la profondeur, met à profit des erreurs que l’artiste a faites.
Artistes
Fabrice Souvereyns